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Mon arme anti éco-anxiété ! 

Je n’y avais pas vraiment pensé avant de “m’engager”, mais travailler en lien avec un sujet aussi puissant que l’habitabilité de la terre, ça secoue émotionnellement.

Réaliser une veille intense pour écrire la revue de presse chaque semaine conduit nécessairement à une sorte de yoyo émotionnel entre nouvelles encourageantes et nouvelles carrément déprimantes.

 

C’est d’ailleurs exactement la même chose dans mon activité auprès des entreprises. Des boosts énormes lorsqu’un client comprend et engage sa transition avec volontarisme. Et parfois, un sentiment d’impuissance, lorsque chez d’autres clients, les actions restent epsilonesques au regard de la situation.

Non, vous n’aurez pas les noms 🙂

Comme le disait le grand philosophe Jean Pierre Raffarin :

“La route est droite mais la pente est forte”.


L’arme secrète

 

Alors, pour arriver à garder le cap, j’ai trouvé ce qui me fait du bien et qui fonctionne chez moi dans 100% des cas : faire des fresques du climat pour les kids dans des écoles.

Pourquoi est-ce une expérience incroyablement ressourçante ?


1/ Le sentiment d’être utile :

Je crois profondément à l’intérêt de sensibiliser les enfants. Ne rien forcer, mais simplement semer des graines pour qu’ils aient des outils pour voir le monde avec un autre prisme.

Effet boule de neige. Je suis certain que plein de parents se retrouvent à faire des actions sous la pression bienveillante de leurs enfants. Ce sont d’excellents avocats pour le climat.

Je termine ce genre de journée avec le sentiment d’avoir été utile.


2/ Se prendre des claques pour ne pas faiblir dans l’engagement :

Je me rappellerai toujours de cette petite fille en CM2 qui a pris la parole au moment du partage des émotions. Elle m’a regardé dans les yeux, puis m’a montré la Fresque du Climat en me disant :

“La partie gauche (= les causes du dérèglement), c’est vous, la partie droite (les conséquences), c’est pour nous”.

Le ton était très neutre, elle n’exprimait aucune colère, juste des faits. Bim, Bam, Boum.

Voilà qui me permet de faire le plein de motivation à agir pour des semaines.


3/ Des solutions sans filtres :

Enfin, et c’est ce qui fait du bien, les solutions proposées ne comportent aucun filtre. Il y a très peu de croyances limitantes dans leurs discours. Tout est possible.

Personne pour répondre : “Oui, mais…”. Il n’y a pas de “MAIS”, il y a des “ET” qui permettent d’aboutir à des pistes d’actions radicales et innovantes.

Enfin, il y a aussi un petit exercice final qui donne beaucoup de joie : on demande aux enfants ce qu’ils adorent faire et qui n’émet pas de gaz à effet de serre.
La magie opère et le brainstorming est inarrêtable ! Sport, culture, amis, familles, nature, jeux… la liste révèle un monde infini et joyeux sans carbone.

Bref, un quasi Ikigaï, si ce n’est que ces activités sont évidemment bénévoles 🙂


Edit : 30/06

Hasard du calendrier, j’ai participé ce matin à une fresque dans un centre de loisirs avec Morgane Marques pour des CM1/CM2. Alors que nous quittions la salle, une petite fille nous a discrètement remis le dessin en illustration de cet article… 

Je crois pouvoir dire qu’on a eu tous les deux les yeux un peu humides et un boost de motivation infini !


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